SURVIE DE LA MERE ET DE L'ENFANT a l'œuvre


Protection des forêts dans les Collines: Survie de la Mère et de l’Enfant oeuvre pour la mutualisation des connaissances traditionnelles et modernes.


Le vendredi 09 mai 2025, l’Ong Survie de la Mère et de l’Enfant a organisé un atelier qui a réuni les détenteurs de savoirs endogènes ou autochtone et l’Administration Publique, en vue de l’élaboration d’une feuille de route consensuelle dans le cadre de la mutualisation des moyens endogènes et modernes pour une protection plus efficace des forêts.

La séance a démarré par les mots de bienvenue de la Présidente de l’ONG SURVIE, Madame SIZOGAN Prisque. Tout en remerciant les participants à l’atelier, la Présidente de l’ONG a exprimé sa gratitude à l’endroit de l’Administration Publique qui, selon elle, innove de jour en jour en puisant dans les habitudes culturelles des béninois, tout ce qui est capable de contribuer à l’amélioration des politiques de développement national. Hier c’était le cas des tradipraticiens encore appelé « médecins par les plantes » qui ont rejoint la médecine moderne pour une santé durable des populations.
Aujourd’hui, c’est les grands prêtres des divinités, des babalawos, etc que l’État se propose d’associer, par le biais du projet de revalorisation de la biodiversité en s’appuyant sur les connaissances traditionnelles africaines au Centre du Bénin, en vue de renforcer la protection des forêts par le biais des forêts sacrées. Elle a conclu son speech par un satisfecit décerné à l’Alliance pour le Climat et le Développement (CDKN) pour son engagement technique et financier pour la réalisation dudit projet.
Le Représentant du Préfet, Monsieur SOSOU Jean DE VIGNI Secrétaire Général de la Préfecture a, dans son discours d’ouverture de l’atelier, remercié SURVIE ONG pour cette initiative innovante. Il a une fois encore rappelé le souhait du Préfet du Département des Collines, de faire de sa circonscription administrative, un espace vert conformément aux prescriptions du PAG du Bénin. Il a également remercié le Chef de l’État, le Président Patrice TALON, pour sa vision qui met au centre des politiques de développement, nos pratiques culturelles. Il a enfin exhorté les participants à l’atelier à donner le meilleurs d’eux-mêmes pour une bonne moisson des conditions de mutualisation des connaissances traditionnelles ou endogènes et les connaissances modernes pour une protection durable de nos forets.


De riches et pertinentes communications

L’atelier a connu trois communications suivies de débat de clarification, de la mise en place de trois commissions qui ont travaillées sur la même thématique et enfin, d’une plénière qui a validé les résultats des travaux de ces commissions. La première communication donnée par Sa majesté ALLALE a rappelé les grands résultats de l’atelier n°1 du 28 novembre 2024 de Dassa-Zoumé. La deuxième communication donnée par le Conservateur de 1ère Classe, Monsieur Léonce DOSSA, Chef de l’Inspection Forestière Adjoint du Département des Collines a rappelé la disponibilité de l’administration publique à utiliser tous les moyens légaux pour protéger les forets. Cette décision innovante se justifie par les politiques nationales qui l’expriment clairement, de même que les Conventions Internationales ratifiées par notre pays qui stipulent clairement la nécessité de combiner tous les moyens autochtones et modernes pour une bonne protection des forêts. La troisième communication donnée par Monsieur Franck ADANMADO, a trait à une matrice qu’il faut remplir pour identifier les actions que les détenteurs des connaissances traditionnelles et les pouvoirs publics s’accordent à mettre en œuvre pour la protection des forêts. A la suite de la plénière qui a permis l’adoption des grands acquis de l’atelier, une série de recommandations a été faite par les participants et a conduit à la mise en place d’un comité de quinze (15) membres chargé de toiletter le rapport final de l’atelier.